Coupe de France des Marathons Roller





Une première étape à Lille, humide, pour prendre ses marques !

Comme pour toute reprise d’une nouvelle saison, le départ de la première course est un mélange d’impatience et de questions, sommes-nous prêts ou sommes-nous au contraire à côté de la plaque ? Et oui après un hiver à s’entrainer, finalement sans vrai repère par rapport à la concurrence, à l’approche des courses on n’a qu’une envie : savoir où on en est !!!

Alors pour 2012, ça ne devrait pas être trop mal, sans faire d’étincelles dans le sprint final, c’est vrai, nous avons joué placé pendant la course. Anne-Sophie avec la tête de course femme, JB et Benoit G. dans le premier peloton hommes (derrière la tête de course de 4 hommes emmenés par Yann Guyader, toujours aussi impressionnant de facilité).
Benoit B. hélas n’a pas dégainé à temps pour prendre le bon wagon dans les tous premiers tours, dommage, le cheval que tu suivais n’était pas le bon... Solen et Yacine auront fait une course de reprise. Yacine, la saison est longue, le mal de dos va disparaitre, pas de problème et merci pour le ravitaillement en fin de course, sympa le geste de co-équipier !

Résultats de Lille pour GRS :

Marathon femmes (25 partantes) :
Anne-Sophie Petitprez (Team F2P) : 8e (6e catégorie Sénior)
Solen Le Cosquer : 22e (13e sénior)

Marathon hommes (116 partants) :
Benoit Gamba : 17e (13e sénior)
Jean-Baptiste Gamba : 19e (15e sénior)
Benoit Besson : 22e (17e sénior)
Frédéric Fournier : 55e (9e catégorie V1)
Yacine Hammoun : 98e (51e sénior)

Tous les résultats sur le site de la Coupe de France :
www.coupe-france-marathon-roller.fr

Prochaine compétition ce week-end à Valence d’Agen pour les Championnats de France Marathon, là fini les tests, va falloir envoyer !
Et pourquoi pas un premier maillot bleu blanc rouge pour le club ?
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Benoit


L’hiver et le roller avec GRS





Petit retour en arrière sur la préparation hivernale qui a commencé le 3 novembre dernier. Trois phases spécifiques de travail ont été au programme de ces 17 semaines d’entraînement :

-
Etape 1, le foncier : de longues sorties à rythme progressif pour se faire la caisse.
- Etape 2 : la résistance, habituer le corps aux efforts intenses et travailler la récupération active en roulant à rythme soutenu sans trop de changements brutaux.
- Etape 3 : le fractio : des sprints plus ou moins longs pour dynamiser le corps et avoir du répondant aux attaques en course.


Le roller n’est pas notre seul outil à GRS pendant cette période, bien au contraire !
On peut citer pour cet hiver :

- Le vélo, le meilleur ami du sportif pour sortir par tous les temps, au mois de février ça a piqué dur le froid... Idéal en tous cas pour travailler la caisse avec de belles sorties entre 70 et 100 km.

- La course à pied,
comme le vélo un excellent complément pour le roller. C’est essentiellement notre base d’échauffement pour la PPG et les exercices dynamiques dans les escaliers de la Croix-Rousse. Pour ceux qui ne connaissent pas l’abréviation PPG, c’est la Préparation Physique Générale, qui consiste notamment à travailler notre tonicité, gainage et musculature par des exercices de sauts, pompes, abdos, chaise, etc. Enfin tous les trucs qui vous filent des courbatures après les deux ou trois premières séances !!...

- L’entraînement en salle le dimanche matin
pour rouler en roller au chaud et au sec, travail technique mais aussi ludique !

- Des week-ends spécifiques :
un stage technique avec Christophe Audoire en novembre pour reprendre les bases du patinage en roller (y en a toujours besoin quelque soit son niveau...). Des sports d’hiver (ski de fond/raquettes) début janvier pour digérer des Fêtes et travailler la caisse.

- Le staff à la rando,
pour travailler le fractio de façon utile et sans avoir l’impression de faire un vrai entraînement, pratique !

Pour rassurer ceux qui souhaiteraient venir à la section sport à qui ce programme parait "chargé", n’hésitez pas à venir, le programme est bien entendu adapté à chaque niveau et envie !
Là c’est plutôt celui de l’équipe "TGV" du club !

Benoit


Et du côté du Canada...




Vu que Lyon a migré vers la Sibérie récemment, j’ai pensé que je pouvais vous donner un petit aperçu de comment on profite de l’hiver au Canada : troquer les rollers contre du matériel plus adapté aux conditions climatiques : des patins à glace !

Le week-end dernier je suis allée faire un petit tour dans la capitale (non ce n’est ni Toronto, ni Montréal mais bel et bien Ottawa, pour ceux qui auraient séché quelques cours de géographie au lycée).
En cette saison, l’attraction principale est le canal. Non, non, par -20° la baignade, ce n’est pas possible, mais il y a mieux à faire ! Patiner !

Et oui, par ces températures l’eau gèle et le canal se transforme en la plus grande patinoire du monde ! 7km de glace pour s’amuser. Qui dit mieux ? Elle s’étend du centre ville jusqu’à l’université Carleton, là où je résidais pendant mes quatre jours de périple. Malheureusement le grand soleil de jeudi n’a pas fait du bien à la glace et donc toute la portion de patinoire sur le campus était fermée pour des raisons de sécurité (de la glace fondue ce n’est pas l’idéal pour nos petites lames). On a donc du prendre le bus pour aller patiner, dommage.
Une fois en ville, j’ai donc pu enfin tester les patins que j’ai achetés en janvier. La glace n’est pas très bonne. On doit faire attention aux trous. Heureusement ils sont signalés par de la peinture fluo. Ça fait vraiment bizarre de patiner et de sentir la lame s’enfoncer de quelques millimètres tout en sachant que c’est de l’eau qui se trouve sous nos pieds. Ça fait la même sensation que lorsque l’on marche sur de la neige pensant qu’elle est tassée et que d’un seul coup on descend de plusieurs centimètres (voir dizaine de centimètres quand il s’agit de celle de Québec). Un peu plus loin, la glace est meilleure alors on peut s’amuser. C’est quand même assez étrange de dépasser des personnes à pied et de se faire doubler par des joggeuses. Oui, oui, ici les gens font leur footing sur la glace !

Sur la patinoire on voit de tout, des patineuses artistiques qui s’entraînent, des vitesseux qui se baladent, des enfants qui font leurs premiers pas sur la glace... Il y a même des patrouilles de police et de paramedics. C’est vraiment génial d’avoir une si longue piste. Elle est si large que c’est même impossible de se gêner ! Et non, ici ce n’est pas comme à la plage, les gens sont civilisés, ils ne s’empressent pas pour aller au seul endroit où il y a quelqu’un. Vu qu’il fait très froid à Ottawa et qu’il s’agit d’une activité conviviale, tous les kilomètres (ou quelque chose comme ça) il y a des chalets pour déguster (euh je ne suis pas persuadée que ce soit le terme approprié) de la poutine ou des beaver tails. Mais qu’est-ce que c’est que ces bêtes-là ? La poutine est le seul plat national. Il s’agit de frites sur lesquelles on ajoute du fromage (comprenez un truc chimique genre ce qu’on trouve dans les burgers) avec une sauce au poivre/viande enfin un truc marron. Et oui, le gras ça réchauffe ! La beaver tail, c’est une queue de castor. Pas de panique hein, aucune mignonne petite bête n’a été blessée. Ce sont des beignets plats (en forme de queue de castor !) sur laquelle on rajoute quelque chose, ce ne serait pas assez gras sinon ! Pour la basique, on rajoute de la cannelle et du sucre, la canadienne est au sirop d’érable, maison peut également choisir du nutella ou des oreos, enfin il y en a pour tous les goûts... ou presque.

Au final je n’aurais fait que 6 km de patin dans le week-end parce qu’on se caille les miches ici ! (-20° ressenti -30°, glagla).

Pour ceux qui ont peur de faire des infidélités à leur roulette vous pouvez troquer les rollers contre le pantalon de ski et trouver une petite colline. Après vous vous asseyez et vous verrez, la pente fera le travail pour vous, pas besoin de luge ! Et oui, après la plus grande patinoire du monde, je suis allée faire un tour du côté Québécois (Gatineau) pour tester le plus grand parc de jeux enneigé du monde ! Et là au programme c’était glissades, glissades, traîneau, parcours militaire avec pantalon de ski, bottes de neige et 20 cm de poudreuse et pour finir encore des glissades ! Et oui, quand il neige il n’y a pas que les enfants qui ont le droit de s’amuser.

Et maintenant je vais quand même aller quelques jours en cours (il paraît que c’est pour ça que je suis ici !) avant d’aller faire du camping d’hiver et du chien de traîneau !
Je penserai bien à vous pendant que vous ronchonnez parce qu’il fait trop froid pour sortir les rollers le vendredi soir !

Albane


PARCOURS
1ère Boucle : Saône - 6ème 2
Place Bellecour - Rue du C. Chambonnet - Quai Tilsitt - Quai M. Joffre - Pont Kitchener - Quai Fulchiron - Quai Romain Rolland - Quai de Bondy - Quai Pierre Scize - Pont Koenig - Quai St Vincent - Quai de la Pêcherie - Quai St Antoine - Rue Grenette - Pont Lafayette - Cours Lafayette - Avenue de Saxe - Avenue Foch - Avenue de Grande Bretagne - Quai de Serbie - Quai Sarail - Quai Victor Augagneur - Quai Claude Bernard - Pont de l'Université - Rue Sala - Place Bellecour
2ème Boucle : Irigny
Place Bellecour - Rue du Colonel Chambonnet - Quai Tilsitt - Quai du Maréchal Joffre - Pont Kitchener-Marchand - Quai des Etroits - Quai Jean Jacques Rousseau (Mulatière) - Quai de la libération - Quai Pierre Semard - Avenue Jean Jaurès (Oullins) - Boulevard de l'Europe (Pierre-Bénite) - Rue d'Yvours (Irigny) - Rue du Vieux port - Rue de la Damette - Rue de la Celette - Demi-tour - Rue de la Celette - Rue de la Damette - Rue du Vieux port - Rue d'Yvours - Boulevard de l'Europe (Pierre-Bénite) - Avenue Jean Jaurès (Oullins) - Quai Pierre Semard (Mulatière) - Quai de la libération - Quai Jean Jacques Rousseau - Quai des Etroit (Lyon) - Quai Fulchiron - Pont Bonaparte - Quai Tilsitt - Rue A. Fochier - Place Bellecour
 
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